Les risques majeurs

Un risque majeur existe quand un aléa, un événement dangereux, imprévu et brutal peut se produire. Les pouvoirs publics, la Communauté de communes et l'ensemble des citoyens partagent la responsabilité de prévenir et gérer ce type d’événements.

Bien informé, le citoyen devient le principal acteur de sa sécurité.

video risques majeurs

 

Quelles démarches entreprendre ?

  • Renseignez-vous sur l’historique de votre terrain, de votre habitation et de votre territoire
  • Consultez les différents documents  d’informations préventive en mairie

Où s'informer et quels documents consulter ?

- Dans la mairie de votre commune, consultez :

  • Le DICRIM (document d’Information Communal sur les Risques Majeurs)
  • Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS)
  • Les documents de planification urbaine (PLU) et les servitudes annexées

- Auprès du Département du Loiret : consultez le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs

 

Le Signal National d’alerte

signal d'alerte

Le signal national d’alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un intervalle de cinq secondes.

La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.
Tous les premiers mercredi du mois à midi, les sirènes font l’objet d’un exercice. Cet essai mensuel ne comprend qu’un seul cycle d’une minute et quarante et une secondes seulement.

 

En cas d'alerte, comment réagir ?

En cas d’alerte, un comportement réflexe est attendu de vous, afin de vous mettre en sécurité et de faciliter l’action des secours.
Il s’agit de vous protéger dans un bâtiment des effets possibles du danger ou d’évacuer immédiatement la zone dangereuse pour ne pas en subir les effets.

 

Au signal, vous devez :
Vous ne devez pas :
  • Rejoindre sans délai un bâtiment ;

Le signal d’alerte doit permettre la mise en sécurité de la population. En fonction des situations, cette notion peut impliquer une mise à l’abri dans un local clos ou l’évacuation de la zone touchée. Par défaut, il convient donc de rejoindre un bâtiment afin de se protéger, de s’informer sur la nature exacte de la crise et de prendre connaissance des consignes que les autorités diffuseront notamment via les médias publics.

  • rester dans un véhicule ;

En situation de crise, il faut libérer les voies de circulation pour faciliter l’action des secours. Un véhicule donne une fausse impression de sécurité. En cas d’inondation par exemple, 50 cm d’eau suffisent pour emporter une voiture. De même, une voiture ne résiste pas à la chute d’un arbre et ses occupants n’en seront pas protégés.

  • Vous mettre à l’écoute de la radio (France Bleu, France Info ou radios locales) afin de prendre connaissance des consignes diffusées par les autorités ;

En situation de crise, les réseaux téléphoniques et/ou internet pourraient ne plus fonctionner. La diffusion hertzienne est celle qui a le plus de chance de demeurer opérationnelle et donc la plus fiable. Les antennes de radio France sont donc les stations de référence pour obtenir de l’information quant à l’évolution de la crise et adapter son comportement en conséquence.

  • aller chercher vos enfants à l’école ;

Les enseignants se chargent de la mise en sécurité immédiate des enfants. En cas de confinement, l’école ne sera pas autorisée à ouvrir ses portes. Venir les chercher à l’école vous expose au danger et gêne l’intervention des secours.

  • Suivant les consignes diffusées, se confiner : arrêter la climatisation, le chauffage et la ventilation, boucher les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées,...) ;

La mise à l’abri dans un local clos implique la notion de confinement. Les échanges avec l’extérieur doivent donc être aussi limités que possible, afin de se protéger d’une éventuelle pollution de l’atmosphère.

  • téléphoner ;

Les réseaux doivent rester disponibles pour les secours.

  • ou, sur ordre des autorités, évacuer.

Selon la nature de la situation, les autorités peuvent être amenées à ordonner l’évacuation d’une zone. Il convient donc de se tenir prêt à évacuer dans les délais les plus brefs en fonction des consignes diffusées. Afin de se préparer au mieux à une évacuation, la brochure « Je me protège en famille » aide à la constitution anticipée d’un kit d’urgence afin de pouvoir réagir au plus vite.

  • rester près des vitres ;

Certaines circonstances peuvent provoquer des bris susceptibles de blesser les personnes à proximité.

 
  • ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors ;

Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air (nuage toxique, etc.). Le confinement est alors indispensable pour se protéger.

 
  • allumer une quelconque flamme ;

Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air (nuage toxique, etc.) potentiellement de nature inflammable. Il convient donc de ne pas prendre le risque de déclencher une explosion tant que la nature du danger n’est pas parfaitement identifiée.

 
  • quitter l’abri sans consigne des autorités.

Le signal d’alerte a pour objectif de mettre la population en sécurité. Tant que la crise n’a pas été déclarée circonscrite, quitter l’abri vous expose au danger.

 

DICRIM

Littéralement Document d'Information Communal sur le Risques Majeures, le DICRIM est destiné à vous informer des risques encourus sur votre lieu de vie mais aussi sur votre lieu de travail, de vacances, etc. Il recense tous les risques et le comportement à adopter si vous êtes confronté à l'un d'eux.


Reç en mars 2023 dans votre boîte aux lettres, sous forme de fiches pratiques, il est à conserver à portée de main et doit pouvoir être consulté par l'ensemble de la famille. Vous pouvez également le demander en mairie ou à la Communauté de communes du Val de Sully.

Vous pouvez également le consulter en cliquant sur l'image : couverture DICRIM